Quotidien créatif : dans mes carnets d’artiste
Mes carnets. On les aperçoit souvent en arrière-plan de mes photos sur Instagram ou dans mes notes sur Substack. Ils traînent sur ma table ou s’empilent par terre dans l’atelier. Pas un seul, non ! Une collection de carnets, chacun avec sa propre fonction et sa personnalité : couleurs, croquis, collages, réflexions, inspirations…
Dans cet article, j’avais envie de vous présenter ces compagnons de tous les jours. Ce qu’ils contiennent, comment je les utilise, ce qu’ils m’apportent. Parce que derrière leur apparente simplicité, ils sont en réalité au cœur de ma pratique artistique.
No limit !
Le carnet c’est un laboratoire perso. Ici, personne ne me juge, rien à vendre, rien à prouver. Je teste des techniques, j’organise mon planning ou juste je gribouille pour le plaisir. Peu importe le résultat, le but n'est pas de produire quelque chose de final mais de s'amuser, de s'organiser et de réfléchir.
Par exemple : je test une nouvelle palette de couleur inspirée par une peinture vue sur Instagram, j’essaye un nouveau crayon, une nouvelle technique.
Une source d’inspiration disponible
En notant mes idées quotidiennement je me crée une banque d’inspiration. Le jour où je bloque sur un dessin, une forme ou pour remettre une idée en place il me suffit de relire le carnet pour trouver une idée oubliée.
Exemple : quand une peinture me plaît dans 1 livre ou sur internet j'en dessine un notan (croquis de valeur) dans mon carnet. Le jour où une de mes peintures à une composition bancale je retourne voir ces croquis précieux qui m'aident à modifier ma peinture.
De la même façon j’y écris des idées pour mes post insta, une liste de podcasts écoutés, une nouvelle tendance, une galerie à visiter et je reviens sur ces notes quand je planifie ma prochaine Newsletter ou mon planning marketing…
À moi
Feuilleter son vieux journal d’artiste, c’est comme voyager dans le temps. On y retrouve les erreurs faites tout comme les bonnes idées non exploitées. Au contraire d’un tableau qui a un début et une fin et qui ne m’appartient plus au final (je le ressent comme tel, je me détache totalement de l’œuvre terminée), mes carnets sont une ligne continue, en progression infinie et totalement mien.
Mes carnets sont tout sauf parfaits — et c’est bien pour ça que je les aime autant. Ils sont désordonnés, spontanés, parfois illisibles, mais toujours sincères. C’est là que je me retrouve, que je cherche, que j’apprends. Ils sont un terrain d’exploration sans pression, une mémoire. Et surtout, ils me rappellent que l’art ne se résume pas à ce que l’on montre ou vend, mais à ce que l’on vit, chaque jour.